Mes détracteurs
- mohamed saoud
- 1 janv. 2017
- 12 min de lecture
Tout personnage politique vous le dira, une fois que vous avez décidé de franchir le pas du militantisme vous devenez un adversaire pour beaucoup y compris dans votre propre camp.
Mais malheureusement, tout le monde ne fait pas de la politique "noble" ou "éthique", ainsi pour neutraliser un adversaire tout les coups sont permis, l'intox, la désinformation, l'instrumentalisation des médias et des réseaux sociaux, mais aussi dès fois de certains agents d'autorités et même de la justice.
Pour ma part en 15 ans d'exercices politique, j'ai été confronté à trois "affaires" qui m'ont causé du tort dans ma vie familiale, politique et économique. Mais par la grâce de Dieu, une fois "la tempête" passé, je me suis renforcé et fortifié à chaque fois.
1- Mon différent avec Mr Hamid Chabat sur la gouvernance du parti.
Le 20 Août 2016, le Comité Exécutif c'est réuni pour partir au Mausolée et rendre hommage à feu le Roi Mohamed V et à feu le Roi Hassan II que Dieu les préserve. Mr Hamid Chabat et moi avons eu une discussion franche et direct sur la procédure d'accréditation de nos candidats aux élections législatives. Pour moi la procédure devrait être transparente et connu de tous, la suite des événements m'a malheureusement donné raison, de nombreuses voix dans les provinces et Régions ce sont levé, y compris également dans la procédure d'accréditation et de classification de la liste des jeunes et des femmes.
Nos échanges verbaux ont été extrapolé par les médias, certainement "grâce" a des sources internes aux partis qui pratiquent le vieux adages de "diviser pour mieux régner". Plusieurs média m'ont appelé pour confirmer ou infirmer les mots échangés, j'ai confirmé bien entendu le fond du débat, à savoir mon désaccord avec notre Secrétaire Général sur sa vision de gouvernance du Parti, mais sur la
forme, même si certains on insisté là dessus, je n'y ai jamais répondu.
Mais cela n'a pas suffit pour créer le Buzz, et tout les journaux ont retenu ce que je ne leur ai jamais dit, que "Hamid Chabat marchanderai les accréditations", basé sur certains articles dans la presse, "l'Administration Centrale du Parti" a sorti un communiqué où elle gèle toutes mes activités aux seins de l'Istiqlal et mon renvoi devant la "commission disciplinaire".
J'étais outré par cette méthode et cela confirmai que notre Secrétaire Général "influé" par "certains " agit spontanément comme pour les accréditations sans prendre conscience sur le moment même, des conséquences douloureuses de ces décisions.
Mais heureusement qu'il y a encore des femmes et des hommes censé et sincère dans le parti qui ont pris position pour me rétablir dans mes fonctions. Vu le comportement irresponsable du SG, j'ai exprimé publiquement également que Hamid Chabat ne devait en aucun cas redevenir SG du parti et qu'a défaut qu'aucune personne au Comex ne se présente contre lui, alors je me présenterai au poste de Secrétaire Général sans hésiter car il en va de l'avenir du parti... A ce poste en ce moment là, je pensais notamment a TAOUFIK HJIRA, KARIM GHELLAB, ADIL DOUIRI ou pourquoi pas une femme pour marquer le coup a YASMINA BADOU, mais aucun n'a voulu franchir le pas, jusqu'a ce qu'un challenger avec une haute intégrité et compétence s'est démarqué et là Ssi NIZAR BARRAKA a été soutenu à la majorité absolue du Comex et puis ensuite des militants qui l'ont porté au pouvoir.....
Voici quelques lien de ce qui été retenu par les médias sur cette "affaire" :
http://m.le360.ma/page.php?link=/politique/legislatives-2016-les-istiqlaliens-a-couteaux-tires-84393
http://www.yabiladi.com/articles/details/46775/legislatives-ancien-suspendu-l-istiqlal-courtise.html
2- Mon incarcération pour la Nuit à la Prison de Larache.
Une histoire rocambolesque, je venais de clôturer une longue série de campagne électorale, sachant que ça faisait 10 ans que j'étais interdit de politique, j'étais motivé et plein d'énergie. En tant que Secrétaire Régional, j'ai coordonné les négociations avec les Partis politiques et nos élus pour la formation des chambres professionnels, ensuite le Parti m'a fait l'honneur de me porter candidat Officiel pour la Présidence de la Région Tanger-Tétouan. Je travaillais d'arrache pied, jour et nuit avec l'ensemble de nos militants de la Région pour atteindre cet objectif, je valide moi même les candidats têtes de liste à la Région pour chaque province, je prépare aussi ma propre campagne dans ma province de Larache, je prépare tous les scénarios possible qui permettrait au Parti de l'Istiqlal d'avoir la Présidence du Nord et puis... une information tombe comme un couperet, la Province de Al Hoceima fera partie de cette nouvelle Région Tanger-Tetouan-Alhoceima. Seulement un candidat de dernière minute dans ma Région surgit et pas des moindres, Mr Ilyas El Omari, le leader incontestable du PAM, l'ami des "grands" du Maroc et en plus il faut lui reconnaître une grande "popularité" dans son Rif natal.
La probabilité pour avoir la Présidence s'amoindri, malgré tout je m'efforce à positiver et les résultats arrivent, j'obtient un score plus qu'honorable dans ma province prêt de 15.000 voix et nous avons 80.000 voix dans la Région. Aucun parti n'a obtenu une majorité absolu, dès lors des négociations s'imposent, seulement, nous avons "souffert" de la campagne du PAM et beaucoup de nos militants refusait de se coaliser avec ce parti.
Ainsi je suis rentré en négociation avec le PJD, pour voir quels sont les possibilités de collaboration et là je reçois un coup de fil de mon Secrétaire Général qui m'informe que je me dois de me conformer à ses instructions et me coaliser avec le PAM et que je ne mesurai pas mes "conséquences".
J'informe les responsables du PJD de la position de notre Secrétaire Général, que même si je suis pas d'accord avec notre SG, je suis quelqu'un de loyal et de discipliner. Mais je leur ai promis que je vais quand même essayer une dernière tentative, je réuni tous les "Ténors" du Nord, nous allons directement à Rabat au domicile de notre SG, là son discours était plus conciliant, il nous a dit que si on voulait qu'il prenne la Présidence de la Région de Fès, nous devrions faire des concessions à Tanger, impossible de s'y opposer. Ainsi, il a appelé le candidat du PAM à la Présidence devant nous pour lui rassurer notre soutien et il me l'a passé au Téléphone pour confirmation.
Devant cet argument imparable nous avons abdiqué et nous nous sommes excusé auprès du PJD, nous avons dès lors passé 48 h en compagnie de nos plus grand "adversaires" lors de la campagne, nous avons pu mettre de côté nos différents, avons préparer un projet de formation du bureau et convergé vers un objectif commun, l'intérêt des citoyens de la Région.
Et coup de théâtre, la veille des élections, je reçois un coup de téléphone d'un membre du COMEX m'informant que celui-ci s'est réuni et à décidé que le Parti de l'Istiqlal ne doit plus se coaliser avec le PAM mais avec le PJD, incroyable, "ils" ont décidé sans "nous" de ce que nous avons demandé avec insistance et pratiquement en suppliant notre Secrétaire Général une semaine auparavant.
Mais nous ne sommes pas dans un jeu de monopoly, nous avons affaire à des humains, à des paroles données, à des accords, à des principes, à des valeurs, comment pourrions nous nous retourner aussi simplement ? Heureusement par la grâce de Dieu, je n'étais pas le seul élu à la Région membre du Comex, un autre et pas des moindres à rejoins notre Région avec "l'annexion" de la province de Al Hoceima, Mr Nordin Médiane, chef du groupe parlementaire. Depuis qu'il nous a rejoins et vu qu'il est plus expérimenté, je lui demande son avis à chaque fois. Et Il a été tout aussi catégorique que moi, hors de question de bouger à quelques heures de l'élection du bureau.
Dès lors, comme prévu, le bureau s'est constitué, Mr Ilyas El Omari est devenu le premier Président de cette nouvelle Région et les membres du conseils m'ont fait l'honneur d'être son Premier Vice-Président.
Le processus électoral qui a débuté depuis des semaines ne sont toujours pas terminé, nous préparons les élections sénatoriales et ensuite le bureau et surtout la Présidence de cette chambre, seulement à la veille de cette élection cruciale, un commissaire de police m'apprend que j'ai une "condamnation" de "contrainte par corps" à mon sujet pour une somme de 910.000 dh.
J'appel mes avocats au préalable pour comprendre de quoi il s'agit, on m'apprend que c'est pour une dette que la société dont je suis l'actionnaire principale doit à un des ces clients. Mais j'essai de comprendre la procédure, est ce une condamnation d'ordre pénal ? On me dit que non, on me dit qu'au Maroc même une dette commercial simple peut mettre quelqu'un en Prison jusqu'à paiement de la dette, incroyable !
Je leur dit mais la société a sa propre vie, rien que le notaire lui doit 6 millions de dh, elle a des dettes, mais aussi des créances, elle a des biens, elle a un Directeur général, un directeur financier, un juridique, pourquoi vient on chez l'actionnaire et puis pourquoi ne saisissent ils pas les biens de la société ou même mes biens si nécessaires pour rembourser ce client.
Il me dit tu paies, on fera une saisie sur l'argent et on verra ensuite ce que comporte le dossier.
Ainsi j'arrive à Larache vers 18h pour y passe la nuit et régulariser la situation le lendemain matin. Sauf que mes "détracteurs" étaient à l'affut, j'étais attablé à une terrasse de café avec quelques amis, quand plusieurs staffettes de police, des motards et des civils sont venu me demander de les accompagner au commissariat, il est vrai avec beaucoup de gentillesse et de diplomatie.
Bien entendu je m'exécute, arrivé au commissariat, l'agent m'informe de ce cette fameuse condamnation à mon encontre. J'explique que je voulais régulariser cela demain matin, mais bon plus qu'on est là, j'ai pas de problème à le faire maintenant, il me dit que c'est pas possible car la trésorerie générale du Royaume est fermé, je devrais attendre au commissariat avec eux jusqu'a demain.
Et puis patatra à nouveau, vers 23h on m'informe que le Procureur leur a ordonné de m'amener à la Prison de Larache pour m'y incarcérer jusqu'à régularisation de ce différent. Ainsi a nouveau un cortège de policier avec des sirènes mon amené du commissariat vers la Prison, comme si j'étais le pire des criminels, sachant que je suis le premier investisseur de la ville, un élu de la commune et maintenant le vice Président de la Région.
Bien entendu, je ne veux surtout pas avoir de passe droit ou être au dessus de la loi, mais quand même, être en dessous de la loi pour quelqu'un comme moi qui s'est toujours battu pour son pays, j'ai trouvé cela outrant et humiliant.
Heureusement à nouveau, j'ai pu compter sur le soutien des centaines d'amis de militants et de sympathisants. J'ai ainsi publié une vidéo explicatif qui a reçu plus de 20.000 vues ce qui est énorme pour un simple fait divers. Voici le lien :
Des avocats amis, sont aussi venu spontanément me soutenir. Dont l'un d'entre eux que je voudrai remercier tout particulièrement, car pensant que la somme n'était pas réuni il a apporté son propre chéquier pour solder cette affaire, et il est aujourd'hui Juge à la haute cour constitutionnel, je ne le nommerai pas par respect pour cette cour et pour lui, mais les observateurs politique comprendront de qui il s'agit.
Pendant 48h j'ai été lyncher par les journaux, certains ont dit que j'ai été incarcéré pour chèque sans provision, d'autres que la dette serait de 6.000.000 dh, d'autres pour escroquerie, d'autre pour malversations immobilières, bref tous ce qui peut salir l'image de quelqu'un.
Et pourtant le Lendemain, j'ai eu la plus grande des réhabilitations qu'un Marocain puisse espérer, être parmi les invités Royale pour la présentation du projet du Grand AL Hocima, j'étais assis à 10 mètre de Sa Majesté que Dieu nous le préserve, juste trois rangs derrière lui, plus qu'une fierté, une réhabilitation sociale largement suffisante à mes yeux qui comble tous la souffrance que j'ai eu lors de cet évènement malheureux.
Je me suis posé la question, est ce une instrumentalisation de la justice par mes adversaires politiques? Vais je à nouveau revivre le remake de 2006 ? Ou est ce une simple erreur judiciaire et qui par coïncidence est tombé juste à ce moment là des élections ?
J'étais tellement outré, que je me suis promis à moi même d'abroger cette loi injuste et primitive "de contrainte par corps" en droit civil et commercial. J'irai jusqu'à Genève si il le faut, car le Maroc a ratifié "le pacte internationale des droits civils et politiques" qui abolit ce genre de loi contraire aux droits de l'homme les plus fondamentaux.
Mais au préalable, je vais d'abord utiliser tous les recours juridique possible aux Maroc, ains j'ai porté plainte auprès du Tribunal Administratif a Rabat contre le Juge qui a prononcé cette condamnation et contre le Procureur, et je dois reconnaître qu'il y a des juges intègres et compétent, d'ailleurs contrairement a la plaidoirie des avocats du Ministère de la Justice, le Tribunal administratif à accepté d'instruire dans cette affaire et nous attendons le jugement pour fin janvier 2017 inchallah.
( Enfin nous avons reçu le jugement qui est un précédent dans l'histoire de la justice marocaine et qui fera certainement jurisprudence. Ainsi le Ministère de la Justice, le procureur du Roi et le juge qui m'ont fait passer la nuit en prison pour un délit que je n'ai pas commis, ils ont tous été condamné par le tribunal administratif pour faute grave a mon encontre et ils ont été condamné également a me verser tous les dommages et intérêts que j'ai réclamé pour me rendre justice. Vu que j'aime mon Pays, j'ai juste réclamé 1dh symbolique et je n'ai jamais chercher non plus a faire de la propagande autour de ce jugement, bien qu'il mérite d'être connue du grand public, ne fusse que pour rassurer les investisseurs qu'au Maroc la Justice fait aussi du bon travail.)
Ainsi, pour éviter que ce qui m'est arrivé aux autre citoyens Marocain, j'ai créé une proposition de loi que j'ai soumis à mon chef de groupe à la chambre des conseillers et parlementaires pour abroger cette loi indigne du code pénal. Vous pouvez télécharger ce projet de loi en cliquant sur le lien suivant :
3- Accusation pour "corruption et achat de voix" en 2006.
Une affaire rocambolesque, j'étais le seul élu de la Diaspora et le plus jeune sénateur, j'avais à peine 32 ans !
Pour être élu il faut faire campagne auprès des grands électeurs qui sont les élus des conseils communaux et Régionaux. J'avais pratiquement aucune expérience, mais j'étais soutenu par les plus hautes instances du parti, le Secrétaire Général Abbass Al Fassi est venu en personne faire campagne pour moi, un honneur que je ne pourrai jamais oublié, il a réuni tout les élus du Nord, chez nous au parti à Larache pour légitimer mon accréditation, il y avait feu LARBI MASSARI qui m'accompagnait au jour le jour et qui m'a détaché son propre adjoint comme directeur de campagne, bref tous s'annonçait pour le mieux, le parti pourrait compter sur les 268 grands électeurs istiqlaliens élus du Nord.
Je me suis battu comme un Lionceaux devant des grands notables de la Région, et par la grâce de Dieu j'ai pu préservé les voix de nos istiqlaliens, j'ai été élu avec 266 voix, un score pratiquement parfait, j'ai reçu les félicitations de mes amis du Monde entier, une vrai joie, mais de courte duré.
Il y avait trois postes a pourvoir, le premier a été emporté par l'USFP, le Maire de Tanger de l'époque somme toute logique, mais la surprise vient du deuxième qui a été élu avec 278 voix sachant que sont parti "les forces citoyennes" ne comptait que .. 1 grand électeur, comment a t il fait pour convaincre autant de gens en si peu de temps? Bravo.
Je retourne à bruxelles pour préparer nos bagages et venir vivre au Maroc définitivement avec mon épouse et mon enfant. Seulement un mois après l'annonce de mon élection, on m'apprend que je suis poursuivi pour fraude électorale, X aurait porté plainte contre moi, le X est une réalité c'est dans le dossier, et un juge d'instruction m'aurait mis sur écoute en se basant sur la parole de X, pendant toute la campagne électoral et qu'il s'avère qu'a travers les écoutes, tout porte à croire que j'aurais commis un délit de marchandage pour obtenir des voix induments.
Infine , un an après, "ils" m'ont condamné Tout SEUL, a 6 mois de sursis et une inéligibilité pour 2 mandats parlementaires successifs. J'insiste sur le mot SEUL, car il y a des "crimes" et des "délits" ou il faut être deux, ainsi si on vous condamne pour adultère, il faut au minimum une personne de sexe opposé avec vous sur les bancs des accusés, quel gâchis !
La majorité des chefs de parti de l'époque on condamné cette procédure arbitraire et sélective, mais le lynchage médiatique était trop fort, car cette institution de la deuxième chambre a mauvaise presse, rien que le fait d'y être vous êtes d'emblée considéré comme un corrompu.
Mais je me suis pas laisser faire, je me suis imposer une seul condition, ne pas internationaliser mon cas dans la presse étrangère, quitte a ce que j'aille en prison. Ainsi j'ai pu grâce a mes collègues sénateurs faire tomber le budget du Ministre de la Justice, une première dans les annales du Royaume, J'ai aussi entamé un recours contre l'élection à la Présidence de la Chambre des Conseillers, feu Oukacha, Allah y Rahmou, car j'ai été interdit de quitter la circonscription de Larache lors du vote et dans ma plaidoirie j'ai dit que je voulais me présenter à la Présidence et donc un "simple" juge d'instruction ne peu m'empêcher de faire ce pourquoi j'ai été élu, car je suis innocent jusqu'a preuve du contraire et cela est une immixtion dans le pouvoir législatif. Mon recours était imparable, mais la cour constitutionnel en a décidé autrement et elle a rejeté mon recours pour... non compétence, incroyable !
Lors de la première audience à Larache c'était par millier que les gens sont venu me soutenir, les militants, amis et sympathisant étaient jusqu'en dans la rue, un mouvement de solidarité inoubliable. Mais cela n'a pas suffit, j'ai été interdit de politique pendant 10 ans, toute une vie d'adulte ! Depuis je me suis consacré à ma vie académique, associative et partisane, loin du tumulte des élections...
J'étais tellement outré par tant d'amateurisme de la justice marocaine et de son instrumentalisation, que j'ai due écrit un livre reprenant chaque étape de cette histoire rocambolesque qui s'intitule:
" Majesté, ils ne veulent pas de nous !"
Un livre que je devais adresser à Sa Majesté, car pour moi c'était la seul institution en qui j'avais une absolu confiance, mais je ne lui ai jamais transmis mon livre, et me demandez pas pourquoi? Car je ne le sais pas moi même, est ce par pudeur, par respect, par insouciance, par peur... peut être un peu de tout ça à la fois.